Mis à jour en juin 2024

Dans les années 1980, Henlex a été la première entreprise nord-américaine à développer et commercialiser des solutions pour extraire les fumées de soudage à la source. Dans cet article, vous trouverez les limites d’exposition imposées au Nouveau-Brunswick concernant les fumées de soudage ainsi que certains métaux et gaz dangereux qui les composent.

La fumée se forme lorsque le métal est chauffé au-dessus de son point d’ébullition. De la vapeur contenant de fines particules se forme. Elles mesurent généralement entre 0.005 et 20 µm, la majorité étant plus petites que 1 µm. Ces particules peuvent donc se déposer tout le long du système respiratoire.

La composition de la fumée dépend de nombreux paramètres : métaux soudés, électrode, traitements de surface, flux, gaz de protection, etc. Le meilleur moyen de savoir quels polluants se trouvent dans la fumée de soudage sur votre lieu de travail est d’engager une entreprise d’échantillonnage. Cependant, vous pouvez déjà trouver beaucoup d’information en lisant les fiches techniques des différents métaux, gaz et consumables utilisés dans votre procédé.

Quelles sont les métaux et gaz dangereux dans les fumées de soudage ?

Voici une liste de certains métaux et gaz qui sont régulièrement présents dans les fumées de soudage et qui sont potentiellement dangereux.

  • Aluminium (en apprendre plus sur les fumées de soudage de l’aluminium)
  • Antimoine
  • Arsenic
  • Béryllium
  • Cadmium
  • Chrome
  • Cobalt
  • Cuivre
  • Oxyde de fer
  • Plomb
  • Manganèse (en savoir plus sur le manganèse dans les fumées de soudage)
  • Molybdène
  • Nickel
  • Argent
  • Étain
  • Titane
  • Vanadium
  • Zinc
  • Argon
  • Dioxyde de carbone
  • Monoxyde de carbone
  • Hélium
  • Fluor d’hydrogène
  • Oxyde nitrique
  • Azote
  • Dioxyde d’azote
  • Ozone
  • Phosgène

Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail du Nouveau-Brunswick – Fumée de Soudage

Au Nouveau-Brunswick, les entreprises doivent suivre les directives de la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. Les réglementations concernant le soudage se trouvent au chapitre XVIII (Soudage, Découpage, Brûlage et Brasage). Quant aux limites d’exposition professionnelle, elles sont définies au chapitre I (Interprétation). Voici quelques informations importantes à savoir. On trouve également des information intéressantes au chapitre III (Qualité de l’Air Intérieur).

« Limite d’exposition professionnelle s’entend de la valeur limite d’exposition fixée par l’ACGIH et figurant dans sa publication intitulée « 2016 Threshold Limit Values for Chemical Substances and Physical Agents and Biological Exposure Indices », à l’exception du sulfure de plomb, du formaldéhyde, du dioxyde de souffre, de l’hydrogène sulfuré, du dioxyde d’azote et de tout autre polluant pour lequel la Commission fixe une limite d’exposition. »

« L’employeur doit s’assurer que les salariés sont protégés des effets des fumées, gaz ou des particules dangereuses résultant des opérations de soudage, découpage, brûlage ou brasage en fournissant un système local d’échappement près de la source des fumées, des gaz ou des particules dans une aire de soudage, de découpage, de brûlage ou de brasage intérieure, contrôlant le niveau d’exposition des salariés à des fumées, à des gaz ou à des particules dangereuses résultant des opérations de soudage, de découpage, de brûlage ou de brasage pour s’assurer que le niveau de concentration d’aérocontaminants n’excède pas les limites d’exposition professionnelle, et contrôlant les aires de travail situées à proximité de l’aire de soudage, de découpage, de brûlage ou de brasage pour s’assurer que le niveau de concentration d’aérocontaminants n’excède pas les limites d’exposition professionnelle. »

« L’employeur s’assure que le système de ventilation par aspiration à la source est conçu de façon à ce que, dans les conditions de travail normales, la zone de respiration du salarié n’est pas située entre la source de l’aérocontaminant et le puis d’entrée d’air. »

Bien que cela ne soit pas explicitement indiqué, le consensus général est qu’un minimum de 4 renouvellements d’air par heure est requis pour les bâtiments industriels, y compris ceux avec des opérations de soudage. Dans les espaces confinés, le minimum recommandé est de 10 renouvellements d’air par heure, bien que 20 ou plus puissent être nécessaires.

En ce qui a trait à la ventilation générale, bien que cela ne soit pas explicitement indiqué, le consensus général est qu’un minimum de 4 renouvellements d’air par heure est requis pour les bâtiments industriels, y compris ceux avec des opérations de soudage. Dans les espaces confinés, le minimum recommandé est de 10 renouvellements d’air par heure, bien que 20 ou plus puissent être nécessaires.

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ACGIH – Limite d’exposition pour les fumées de soudage, métaux et gaz

Les limites d’exposition (Threshold Limit Values ou TLV) sont sous copyright de l’ACGIH et ne peuvent être reproduites sur d’autres sites internet. Pour connaître les TLV publiées par l’ACGIH en 2016, contactez WorkSafeNB.

Il est fort probable que les normes soient mises à jour afin de suivre les recommandations récentes de l’ACGIH. Vous trouverez donc ci-dessous des liens vers les pages correspondantes aux recommandation actuelles pour les différents polluants sur le site de l’ACGIH.

L’ACGIH n’ayant pas émis de recommandation sur les fumées de soudage, elles tombent dans la catégorie des particules non réglementées autrement (Particulates Not Otherwise Regulated). Cela signifie que la concentration limite recommandée est de 3mg/m3 pour les particules respirables et 10mg/m3 pour les particules inhalables.

* Asphyxiant : pas de limite de concentration, car l’oxygène disponible est le facteur limitant.

Les risques sur la santé lorsqu’on respire des fumées de soudage

D’après OSHA, le CDC, l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer et la CNESST (Québec), respirer des fumées de soudage peut causer les problèmes de santé suivants :

  • Irritation des yeux, du nez ou de la gorge
  • Douleurs musculaires et articulaires
  • Vertiges et nausées
  • Difficultés respiratoires incluant la suffocation ou l’asphyxie
  • Fièvre des soudeurs
  • Problèmes pulmonaires
  • Différents types de cancer
  • Ulcères à l’estomac
  • Lésions rénales
  • Lésions du système nerveux
  • Manganisme
  • Douleurs thoraciques
  • Asthme
  • Hémorragies
  • Dermatite ou eczéma
  • Affection des reins
  • Troubles des os et des articulations
  • Sidérose (dépôt d’oxydes de fer dans les poumons)
  • Stannose (inhalation de fumée d’oxyde d’étain)
  • Anthracose (inhalation de poussières de carbone)
  • Bérylliose (inhalation de fumée de béryllium)
  • Accumulation de liquide dans les poumons

Il est donc très important de protéger les soudeurs et les travailleurs autour. Le meilleur moyen d’y parvenir et de respecter les limites d’exposition est d’utiliser des extracteurs de fumée de soudage.

Pour connaître les lois sur les fumées de soudage pour une autre province ou territoire canadien, cliquez sur un lien ci-dessous pour visiter la page correspondante sur notre site :

3 Façons de Faire un Premier Pas vers un Environnement sans Fumées

1 – Assister à notre Webinaire

2 – Demander le Guide « 30 Conseils d’Expert pour Se Débarrasser des Fumées »

Vous recevrez aussi de l’info sur les réglementations, des exemples d’installation, des conseils pour choisir le bon extracteur.

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3 – Contactez-Nous

Il nous fera plaisir de vous aider à protéger vos soudeurs et à respecter les normes en vigueur. Nous nous déplaçons partout au Canada et aux États-Unis pour des essais gratuits.

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